Comme il est difficile de résumer en quelques mots les 2 jours intenses du OFF de Deauville j’ai opté pour l’option de vous faire plusieurs billets sur mes coups de coeur.
On commence tout en douceur avec les confidences de deux grands chefs, qu’à priori tout oppose mais qui se rejoignent finalement par leur passion pour la cuisine.
Tout commence lundi matin, 8h45, avec Pierre Hermé, le roi des macarons, le génial inventeur de l’Ispahan (qui lui a demandé 20 ans de travail pour arriver au résultat actuel). S’ensuit de menus propos autour du monde du sucré, de l’importance du goût dans un dessert, de sa passion pour les accords originaux dans ses desserts souvent à la frontière entre le monde sucré et le salé.
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Fin de ce café confidences avec un petit questionnaire “proustien” :
Quel est votre 1er souvenir gustatif ? “La tarte aux questches de mon père”
Qu’est-ce qui vous a donné envie de cuisiner ? “Mon père boulanger-patissier”
L’odeur que vous détestez le plus ? “Les mauvaises odeurs, les mauvais parfums”
Qu’est ce qui vous fait saliver ? “Beaucoup de choses, un plat, un vin”
Fromage ou dessert ? “Dessert !”
Déjeuner ou diner ? “Diner, avec ma femme”
Que faites vous quand vous ne cuisinez pas ? “Je profites de ma famille, je vais voir des expositions, je lis”
La recette que vous auriez aimé inventer ? “Un dessert à la truffe blanche que fait le patissier d’Hélène Darroze”
Le plus beau compliment que l’on puisse vous faire ? “C’est bon”
Ce que vous aimeriez que l’on retienne de vous ? “Qu’il savait faire des gâteaux”
Autre style, autre philosophie de la gastronomie, Heston Blumenthal (chef du restaurant The Fat Duck) nous confie son amour pour la cuisine, et sa passion de tout décortiquer, tout analyser avant de réaliser ses plats.
Tout commence par la découverte de la gastronomie française alors qu’il a 15 ans, lors de vacances familiales dans le Sud de la France, et en particulier un déjeuner à l’Ousteau de Baumanière. Suivent des années à apprendre seul le métier de cuisinier, aux contacts d’artisans.
Depuis 1995 il est à la tête de son restaurant The Fat Duck où il propose une cuisine ludique, sensorielle, chaque plat racontant une histoire (comme le plat sur le thème d’Alice au pays des merveilles), le client doit s’amuser en mangeant.
plat sur le thème d’Alice au pays des Merveilles
On termine sur le même questionnaire :
Quel est votre 1er souvenir gustatif ? “Les céréales Golden Nuggets”
Qu’est-ce qui vous a donné envie de cuisiner ? “Mon déjeuner à L’Ousteau de Baumanière”
Qu’est ce qui vous fait saliver ? “L’acidité, la moutarde, sentir une viande grillée”
Vin blanc ou rouge ? “Rouge”
Fromage ou dessert ? “Cela dépend de qui a fait le fromage et qui a fait le dessert”
Déjeuner ou diner ? “Déjeuner”
Que faites vous quand vous ne cuisinez pas ? “Le lundi soir je commande de l’indien et je regarde un dvd”
La recette que vous auriez aimé inventer ? “La crème glacée“
Si vous n’étiez pas cuisiner quel métier ferriez vous ? “Ce que je faisais avant, contrôleur de gestion”
Le plus beau compliment que l’on puisse vous faire ? “Le jour où une personne a pleuré dans mon restaurant après son repas”
Ce que vous aimeriez que l’on retienne de vous ? “Que je ne suis pas un scientifique, mais un cuisinier et que j’utilise la nourriture pour provoquer du fun et de l’excitation”
La suite du périple OFF4 dans quelques heures, cap plein Nord avec l’invasion Danoise….
Robert-Gilles
Bonjour de Shizuoka, Japan!
Bonjour de Shizuoka, Japon!
Robert-Gilles qui vous ecrit no loin du Mont Fuji!
Il n’y a pas encore beaucoup de “foodies” en France, donc ca fait tres plaisir de decouvrir ses compatriotes a Foodbuzz!
J’espere sincerement que notre nombre va augmenter. On a tellement de choses a se dire!
Je suis Bourguignon de premiere generation, pusique mes parents viennent de la Loire et du Gers.
J’ai la chance de m’amuser et de bien manger (et boire!) au japon.
En esperant sincerement de faire mieux connaissance!
Bien amiclaement,
Robert-Gilles Martineau
Le Boudoir Gourmand
@ Robert-Gilles
Bonjour Robert-Gilles,
Quelle chance vous avez ! je rêve d’aller au Japon, j’adore d’ailleurs la cuisine japonaise. Sur Paris nous avons la chance d’avoir de bonnes épiceries japonaises, mais j’aimerais beaucoup connaitre sur place cette culture.
Effectivement il y a très peu de Foodies français, et je trouve cela dommage, c’est l’occasion d’échanger avec les 4 coins du Monde ;-)
A bientôt
Mélody